À quoi ressemble le nouveau programme d’éducation à la sexualité à l’école ?
Connaissance du corps, repérage des situations de harcèlement, santé sexuelle… Voici ce que l'on sait du projet de programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, qui doit être présenté en décembre. Le texte, non définitif, est déjà la cible d’attaques conservatrices.
Il n’a pas encore été publié qu’il est déjà décrié par la droite conservatrice. Le futur programme d'éducation à la sexualité fait l’offensive depuis quelques jours des milieux conservateurs. Annoncé par l'ex-ministre de l'Éducation Pap Ndiaye et prévu initialement pour la rentrée 2024, le projet de texte fait l'objet de concertations depuis le mois de mars et doit être présenté à la mi-décembre au Conseil supérieur de l'éducation (CSE), instance consultative.
Ce premier programme d'Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) doit répondre à la loi qui, depuis 2001, rend obligatoire l'éducation sexuelle dans les écoles, collèges et lycées, à raison d'au moins trois séances annuelles. Cette disposition est, dans les faits, peu respectée jusqu'à présent. De la maternelle au lycée, ELLE fait le point sur ce premier programme, selon le texte non définitif consulté par l’AFP.
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À l’école maternelle, avant quatre ans
À l'école maternelle et élémentaire, le programme est centré sur la vie affective et relationnelle. En maternelle, il prévoit la prise en considération du corps, des sentiments, des émotions, du respect de l'intimité et de l'égalité entre filles et garçons.
Avant quatre ans, il s'agit de connaître son corps (nommer ses différentes parties), d'avoir conscience de l'intimité, d'apprendre à accepter et refuser...
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