Épargne salariale : les petites entreprises invitées à en faire plus

Plus d’un salarié sur deux bénéficie d’un dispositif d’épargne salariale. Cette ­proportion atteint neuf employés sur dix dans les grandes entreprises et tombe à une sur cinq dans les PME de moins de 50 salariés.

Un sous-équipement que le projet de loi visant à renforcer le partage de la valeur au sein des entreprises a pour objectif de résorber. « Actuellement, les entreprises comptant moins de 50 salariés ne sont soumises à aucune obligation de versement, remarque Catherine Pays-Lenique, directrice générale d’Epsens. Le projet de loi aspire à amplifier leur recours à l’épargne salariale pour en faire bénéficier leurs salariés. »

Obligation nouvelle

Pour ce faire, l’une des principales mesures du texte prévoit de lancer une expérimentation pendant cinq ans pour faciliter la généralisation des dispositifs de partage de la valeur dans les PME de 11 à 49 salariés. Si elles réalisent un bénéfice net fiscal d’au moins 1 % de leur chiffre d’affaires pendant trois années consécutives, elles devront, à partir de 2025, soit mettre en place un dispositif de participation ou d’intéressement, soit abonder un plan d’épargne salariale (PEE, PER d’entreprise), soit verser une prime de partage de la valeur (qui a remplacé la prime Macron en juillet 2022).

« L’intéressement est à mon avis l’outil idéal pour les entreprises de cette taille : très flexible, il permet d’impliquer les salariés dans leur réussite, pas seulement en fonction de leur résultats financiers, estime Jean-Christop...


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