Cette étude vous donne une raison supplémentaire de bien dormir en vieillissant

Si les insomnies ponctuelles ou transitoires sont monnaie courante, généralement liées à un évènement perturbant, on parle d’insomnie chronique lorsqu’elles surviennent plus de trois fois par semaine depuis au moins trois mois. Il s’agit à la fois d’un problème de santé publique et d’un enjeu sociétal, tant ses conséquences sont importantes : fatigue chronique, problème de concentration et de mémoire, détresse psychologique, maladresse physique associée à un risque d’accident (de la route, du travail), attrait pour les aliments gras et sucrés, aggravation d’une maladie chronique à l’instar de l’hypertension… Sur le très long terme, de quels risques parle-t-on ? Selon des chercheurs de l’Université de Concordia (Canada), le cerveau finirait par être impacté au regard de leur étude publiée dans la revue Sleep mettant en garde contre une probabilité de déclin conduisant à une démence. Celle-ci est basée sur les données de plus de 26 000 participants de « l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement », tous âgés de 45 à 85 ans.

Les chercheurs ont analysé les auto-évaluations réalisées par les participants concernant le sommeil et la mémoire ainsi que des examens neuropsychologiques touchant plusieurs domaines cognitifs, avant de comparer les résultats obtenus avec ceux de nouveaux examens réalisés lors d’un suivi en 2022. Leur constat : les personnes ayant signalé une détérioration de la...

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