Une étude révèle un lien entre une mauvaise santé mentale et risque de COVID long

Les séquelles durables d'un épisode aigu de COVID-19, regroupées sous le terme de « COVID long » se caractérisent notamment par des symptômes respiratoires (essoufflement, toux), cardio-vasculaires (douleurs ou oppression thoracique, palpitations) mais aussi « généraux » (fatigue extrême et fatigabilité, fièvre, douleurs, malaises post effort). En outre certains patients font aussi état de symptômes neurologiques ou neurosensoriels (brouillard cérébral, troubles de la concentration ou de la mémoire, maux de tête, troubles du gout ou de l’odorat, des vertiges) et de manifestations d’anxiété, d’irritabilité et d’une humeur dépressive. Mais des chercheurs de la Harvard TH Chan School of Public Health affirment que le lien inverse serait également possible en ce qui concerne la santé mentale. Leur étude publiée dans la revue JAMA Psychiatry révèle en effet que Les personnes très stressées, anxieuses ou déprimées avant d'attraper l’infection sont plus sujettes au COVID long que celles en bonne santé mentale.

Ce risque accru était par ailleurs indépendant du tabagisme, de l'asthme et d'autres comportements liés à la santé ou des problèmes de santé physique. « Nous avons été surpris de voir à quel point la détresse psychologique avant une infection au COVID-19 était associée à un risque accru de COVID long. », explique le Pr Siwen Wang chercheur qui a dirigé l'étude. « La détresse était plus fortement...

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