Comment évoquer les catastrophes écologiques à nos enfants ?

Lorsque, petite, Tess, 12 ans, avait peur du loup sous son lit, c’était facile de la rassurer… car il n’existait pas. « Alors que les incendies, les canicules, la fonte des glaces, les ouragans, l’extinction des espèces et les épidémies, c’est bien réel ! », égraine sa mère. Impossible de nier la gravité des faits. C’est ce que l’ancien chercheur en biologie Pablo Servigne(1) , désormais auteur et conférencier, nomme « l’effondrement », à savoir « la destruction rapide et incontrôlée d’un ensemble complexe, le plus souvent écologique et social ». « Mais tu n’as pas compris, maman, que, dans quarante ans, on sera tous morts ! » Que répondre à ça ? « Mais non, ma chérie… »

Sophie se demande encore si elle a bien fait de rétorquer à son fils de 13 ans : « Au moins, on mourra ensemble ! » On est loin du stade « cake maison contre Pépito en sachets individuels » que défend Delphine Saltel avec son podcast « Vivons heureux avant la fin du monde » (2). « J’ai du mal à pousser le débat plus loin, reconnaît-elle. Leur parler des prévisions du Giec ou du sixième continent de plastique ? Quelle angoisse à leur âge ! » Seulement voilà, ce sont les enfants qui en parlent et nous qui bottons en touche…

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Favoriser la curiosité

Avant 7-8 ans, le monde, pour un enfant, ce sont ses parents. « Il n’a pas les outils...

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