1 adolescent sur 2 consulte des sites pornographiques chaque mois, selon une étude de Médiamétrie

"Ces mineurs sont encore plus jeunes que ce qu'on pensait”, alertait le 25 mai auprès de l’AFP Laurence Pécaut-Rivolier, présidente du groupe de travail de l'Arcom sur la protection des publics. Une étude de Médiamétrie commandée par l’Arcom publiée ce jour, fait état de l’exposition des mineurs à la pornographie en 2022. Ainsi, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) révèle que près d’un tiers d’entre eux consulte au moins un site porno chaque mois.

Le nombre des moins de 18 ans ayant été au contact d’images pornographiques aurait même augmenté. Le rapport sénatorial Porno : l’enfer du décor rendu public en septembre 2022, montrait pourtant que le porno avait des conséquences désastreuses sur le développement psychologique d’un mineur. Cette nouvelle étude tire donc à nouveau la sonnette d’alarme sur cette exposition nocive pour les enfants, touchés de plus en plus tôt par ces images pornographiques. Voici ce qu’il faut retenir de l’étude.

D’après l’étude réalisée en France auprès de 25 000 panélistes, 2,3 millions d’enfants (30 %) sont exposés à des images pornographiques, et ce pendant plus de 50 minutes en moyenne chaque mois - une proportion à peine plus faible que chez les adultes. Ces derniers sont 37 % à consulter ces sites chaque mois. La part des mineurs fréquentant des sites pour adultes aurait même progressé de 9 points en 5 ans : cette part était de 19 % fin 2017 contre 28 % fin 2022. Ils seraient 600 000 de plus qu’en 2017 à (...)

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