4 questions pour comprendre la perte d’agrément d’Anticor, association anti-corruption

Le tribunal administratif de Paris a annoncé, vendredi 23 juin, avoir retiré l’agrément d’Anticor, association luttant contre la corruption en France. La décision a provoqué la colère de la gauche. Voici 3 questions pour tout comprendre de cette affaire.

C’est une  décision du tribunal administratif de Paris qui a beaucoup fait parler. L’annulation de l’agrément judiciaire d’Anticor a secoué l’association anti-corruption, qui a dénoncé sur Twitter « une atteinte grave à la démocratie, ainsi qu'aux libertés associatives ». Voici donc trois questions essentielles pour comprendre les enjeux de cette décision.

Qu’est-ce que l’association Anticor ?

L’association qui se revendique « contre la corruption » et « pour l’éthique en politique » en France a été créée en 2002 par le juge Éric Halphen et l’élue Séverine Tessier, tous deux originaires de Clichy (Hauts-de-Seine).

L’initiative est portée par une volonté de « réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants »,  comme l’association l’écrit sur sa plateforme.

Du haut de ses 85 groupes locaux, l’association refuse les subventions pour garder son indépendance, et fonctionne grâce aux soutiens des dons et cotisations de ses 6500 adhérents.

Anticor avait notamment, avant la décision du tribunal, 159 procédures judiciaires à son actif, dont l’affaire Dupond-Moretti soupçonnant le ministre de la Justice de « prise illégale d’intérêts ».

À quoi sert cet agrément ?

L’agrément judiciaire qu’a perdu Anticor vendredi 23 juin n’était pas des moindres. Possédé par seulement trois  associations dans le pays (Anticor, Transparency international, Sherpa), il leur...

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