5 vérités sur le décalage horaire

C'est dû au vieillissement naturel de notre horloge biologique, qui commence dès 35/40 ans et s'aggrave au fil des années : on devient plus sensible aux modifications des horaires de lever et de coucher. De plus, ceux qui ont un chronotype du matin éprouvent généralement plus de gêne. C'est le cas lorsque l'on prend de l'âge car on a tendance à se lever et se coucher plus tôt.

On risque de le ressentir plus fortement en partant en Asie qu'aux États-Unis, car il est plus naturel de retarder son horloge biologique (faire une journée plus longue et se coucher plus tard) que de l'avancer (raccourcir la journée et se coucher plus tôt). Quand on va vers l'ouest, on suit le soleil et l'on s'endort facilement après une longue journée. En moyenne, pour se recaler vraiment, comptez un jour par heure de décalage vers l'ouest (six jours pour un Paris-New York) et plutôt un jour et demi vers l'est (plus de sept jours pour un Paris-Bangkok).

Le décalage entre notre horloge biologique interne et l'heure officielle sur place entraîne des difficultés à s'endormir ou à se lever, des épisodes d’éveils nocturnes, une somnolence diurne... Mais il peut aussi jouer sur notre humeur, avec moins d'entrain et plus d'irritabilité. Enfin, comme notre horloge biologique régule la digestion, perte d'appétit, constipation ou petits troubles intestinaux peuvent faire partie du voyage.

L'idéal serait d'anticiper quelques jours avant votre départ, en commençant par exemple à vous coucher une ou deux heures plus (...)

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