7 idées reçues sur les notaires

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ces médecins du patrimoine avec Edouard Grimond, porte-parole du Conseil supérieur du notariat.

On est notaire de génération en génération

Faux : on ne naît pas notaire, on le devient en suivant des études spécialisées et en décrochant son diplôme à l’issue d’un cursus postbac de sept ans.

Je suis obligé de faire appel à un notaire pour une succession

Vrai : dans la très grande majorité des situations. C’est le cas en particulier lorsque la succession comporte un bien immobilier. Ce professionnel du droit détient aussi un monopole sur certains actes : lui seul est notamment habilité à rédiger un contrat de mariage, une hypothèque ou encore la vente, le don ou le partage d’un bien immobilier.

L'argent versé au notaire part directement dans poche

Faux : seule une fraction lui revient. La part prépondérante se compose d’impôts et de taxes qu’il est chargé de collecter pour le compte de l’Etat et des collectivités (commune, Région...). C’est le cas des fameux « frais de notaire » à régler en cas d’achat immobilier. Dans l’ancien, sur les 7 à 8 % du prix de vente, environ 1 % est destiné au notaire, le solde alimentant les caisses du fisc et des collectivités.

À découvrir également : Droits de succession : assurance-vie ou PER ?

La majorité des notaires sont des hommes

Faux : au 31 décembre 2022, on comptait 9 768 notaires femmes et 7 547 hommes soit 56,4 % des effectifs contre 14,5 % en 2000. En revanche, elles restent encore sous-représentées à la tête...

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