Accès à l'IVG : un parcours semé d'embûches pour les femmes en France

Selon un nouveau baromètre du Planning familial, 82 % des femmes ayant eu recours à un avortement estiment que des obstacles subsistent. Manque de structures, délais d’attente interminables, ou encore pressions sociales, les freins à l’IVG restent nombreux.

Alors que le nombre d’avortements est en hausse, l’accès à ce droit fondamental est loin d’être équitable. Le manque de structures est l’un des principaux obstacles mis en lumière. Plus de la moitié des femmes interrogées (54 %) ont dû attendre plus de sept jours pour obtenir un rendez-vous dans un établissement de santé, dépassant ainsi les cinq jours recommandés par l'Organisation mondiale de la santé. Ce retard, particulièrement frappant dans certaines zones rurales, aggrave l’anxiété des femmes concernées, qui voient leur démarche médicalisée se transformer en un véritable parcours du combattant.

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La pression sociale et le jugement : des freins invisibles mais omniprésents

Outre les délais d'attente, la pression sociale demeure un facteur invisible mais lourd à porter. Selon le baromètre, 63 % des femmes ayant eu recours à l’IVG craignent d’être jugées, que ce soit par les professionnels de santé ou par leur entourage. Ce sentiment d'isolement est renforcé par l’absence de soutien : 28 % des femmes interrogées déclarent ne pas s'être senties suffisamment accompagnées par leurs proches durant cette période. La peur du regard des autres peut ainsi peser lourdement sur le choix et l’expérience de l’avortement.

Un autre frein évoqué par les femmes est le manque de liberté dans la prise de...

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