Accusé de violences et séquestrations, la justice requiert 6 ans de prison contre le rappeur Moha La Squale
Le tribunal correctionnel de Paris devrait rendre son verdict ce vendredi 5 juillet 2024, aux alentours de 13h30. Depuis deux jours, le rappeur Moha La Squale est jugé pour violences et séquestration sur six de ses anciennes compagnes. Entre 2017 et 2021, Mohamed Bellahmed, de son vrai nom, aurait fait subir à ses victimes un schéma de violences répétitif. Il aurait d'abord "amadoué" les jeunes femmes avant de leur faire subir des maltraitances psychologiques, des menaces de morts et des sévices physiques, tels que des gifles ou des étranglements, a détaillé la magistrate, comme rapporté par Le Figaro. Jeudi 4 juillet 2024, la procureure indiquait que six ans de prison, dont quatre ans ferme, étaient requis contre le rappeur originaire du quartier de la Banane.
Lors des disputes qui auraient pu intervenir entre l'artiste et ses compagnes, trois des six victimes présumées ont déclaré avoir été séquestrées sans téléphone afin de ne pas pouvoir appeler au secours. Comme l'a précisé la procureure, les six femmes ont "unanimement" parlé d'un "double visage" de Moha La Squale, décrit comme quelqu'un d'à la fois "doux, gentil, affectueux", pouvant aussi "vriller en une seconde, et devenir cette autre personne, jalouse, colérique, capricieuse, impulsive, violente et paranoïaque". Face à ces accusations, Elise Arfi, l'avocate de Moha La Squale, a plutôt tenté de démonter que son client avait "besoin d'aide" et qu'il souhaitait "reprendre la musique". Aussi, l'avocate a demandé "une peine (...)
