Affaire Cécile Vallin : Monique Olivier refuse de répondre aux juges
Dans l’affaire Cécile Vallin, Monique Olivier, l’ex-femme de Michel Fourniret, a refusé de répondre aux questions des juges du pôle cold case de Nanterre, ce jeudi 6 février. Elle réclame d’être auditionnée par la juge Sabine Kheiris, qui est celle qui a obtenu ses aveux dans l’affaire Estelle Mouzin notamment.
Un véritable dialogue de sourds s'est déroulé dans le bureau des juges d'instruction du pôle cold case de Nanterre. Ce jeudi 6 février, Monique Olivier, l'ex-épouse de Michel Fourniret, a été entendue pour la deuxième fois dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Cécile Vallin, une étudiante disparue en juin 1997, à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie. Mais un coup de théâtre est survenu : l'ancienne complice de l'Ogre des Ardennes a refusé de répondre aux questions des juges chargés de l'affaire, selon les informations du « Parisien ».
Revendiquer le droit de « choisir son juge »
Faisant valoir son « droit au silence », Monique Olivier a donc quelque peu écourté l’interrogatoire car elle aurait souhaité être interrogé par une autre magistrate. Pour l’occasion, l’ex-femme du tueur en série avait rédigé un court message de quatre lignes pour signifier son refus de répondre aux questions si elle n’était pas auditionnée par Sabine Kheiris, une autre juge du pôle, « pour Cécile Vallin comme pour toute autre affaire ». Les magistrates lui ont répondu qu’on ne pouvait pas « choisir son juge », mais cette situation paralyse pour l’instant ce dossier qui est énigme depuis plus de 27 ans.
Un procès-verbal évoquant la présence d'une adolescente en juin 1997
Avec la mort de Michel Fourniret en 2021, Monique Olivier est la seule capable d’éclairer les zones d’ombre qui entourent le parcours criminel de son ancien...
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