Affaire Grégory : pourquoi les dernières analyses ADN réalisées avaient fait polémique ?

C'est sans aucun doute l'une des histoires judiciaires françaises les plus connues. Le 16 octobre 1984, le petit Grégory se volatilise alors qu'il jouait dans le jardin de ses parents. Il sera retrouvé quelques heures plus tard, noyé, pieds et poings liés dans la Vologne, un fleuve situé à Lépanges-sur-Vologne. Rapidement, les gendarmes se présentent sur place pour tenter d'élucider l'affaire et personne ne s'attend à l'ampleur que cela va prendre. Pour cause, l'histoire est malheureusement digne d'un véritable feuilleton. Avant la disparition du jeune garçon, ses parents, les époux Christine et Jean-Marie Villemin, recevaient des appels et des lettres d'un mystérieux corbeau. Visiblement jaloux de la réussite de ce dernier, il avait promis de se venger et de s'en prendre à sa famille. De primes abords, tous pensent que l'affaire va être résolue très vite, mais les erreurs judiciaires vont vite venir semer la pagaille dans l'enquête. Cela a notamment été le cas avec l'audition de Murielle Bolle.

La belle-sœur de Bernard Laroche, principal suspect va expliquer aux gendarmes qu'elle était avec lui lorsqu'il est allé récupérer le petit garçon à l'école. Le juge Lambert ne va pas juger bon d'aller plus loin car il partait en week-end et Murielle Bolle est rentrée chez elle. Selon plusieurs témoins, des cris ont résonné et finalement, le lundi suivant, elle reviendra sur ses propos, assurant qu'il était innocent. C'en est trop pour Jean-Marie Villemin qui décide de le tuer. Et l'affaire (...)

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