Affaire Guillaume Meurice : l'humoriste réagit à son licenciement de Radio France
Guillaume Meurice a réagi, non sans un brin d'ironie, à son renvoi de France Inter après avoir été mis à pied le mois dernier pour une plaisanterie controversée sur le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
« Bravo à Pascal Praud, Éric Zemmour, Marine Le Pen, Eugénie Bastié, Elisabeth Lévy, Delphine Horvilleur etc. Cette victoire, c'est avant tout la vôtre ! », a-t-il déclaré sur X/Twitter, en partageant un article de Libération confirmant son renvoi.
Delphine Horvilleur lui a répondu sur le même ton, estimant que « la seule bonne nouvelle du jour » n'était pas son licenciement mais la découverte de sa « mainmise sur les médias ». « Il me reste maintenant à contrôler la finance, Hollywood et la franc-maçonnerie... Grosse journée en perspective », a-t-elle ajouté sur X/Twitter.
L'annonce du licenciement de Guillaume Meurice a aussi mené à la démission de France Inter de collègues de l'humoriste, dont Aymeric Lompret, la musicienne GiedRé et Laélia Véron, qui lui ont adressé leur soutien sur le réseau social.
L'affaire a commencé par la mise à pied du chroniqueur le 2 mai dernier pour avoir réitéré une blague sur Benyamin Netanyahou, comparant le Premier ministre israélien à un « nazi sans prépuce ». Cette plaisanterie a donné lieu la première fois à des dépôts de plaintes pour « provocation à la violence et à la haine antisémite » et « injures publiques à caractère antisémite », qui ont été classées sans suite par le parquet de Nanterre fin avril. Cependant, après un entretien avec la direction de France Inter donnant suite à la répétition de ses propos et sa mise à pied le mois dernier, l'humoriste a finalement été licencié en raison d'une « déloyauté répétée », selon Sybile Veil, présidente du groupe Radio France.