Affaire Pélicot : pourquoi le procès des viols de Mazan risque d’être repoussé de plusieurs jours ?

C’était l’une des journées les plus attendues de ce procès. Mardi 10 septembre 2024, Dominique Pélicot devait témoigner devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, où il est jugé depuis déjà plus d’une semaine. Le septuagénaire, accusé de “viols aggravés” et “administration de substances nuisibles”, devait en effet livrer son récit sur la décennie pendant laquelle il a drogué sa femme Gisèle pour l’offrir à des inconnus venus la violer dans un état léthargique. Cinquante d’entre eux, ceux qui ont pu être identifiés sur les photos et vidéos retrouvées par les enquêteurs, sont d’ailleurs jugés à ses côtés dans cette affaire hors normes. Un interrogatoire crucial – comme celui de Gisèle Pélicot avant lui – dans ce procès très médiatisé, qui doit durer environ quatre mois. Malheureusement, déjà absent ce lundi 9 septembre pour des raisons de santé, Dominique Pélicot ne s’est à nouveau pas présenté à l’audience en cette journée déterminante.

Roger Arata, le président de la cour, a annoncé que Dominique Pélicot ne témoignerait finalement pas ce mardi, étant “toujours souffrant”. L’homme de 71 ans a “subi des prélèvements pour analyse” la veille, après s’être plaint de “douleurs intestinales” et d’une possible “infection urinaire”. Le centre pénitentiaire n’étant pas “dans la capacité de faire une consultation médicale” avant jeudi, le magistrat a donc requis une “prise en charge en urgence, dès aujourd’hui” afin que le prévenu puisse assister au plus vite aux débats. Une “absolue (...)

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