Affaires des écoutes : la cour d’appel déplore la mise en cause personnelle d’une magistrate par Nicolas Sarkozy

Dans un entretien accordé au « Figaro », Nicolas Sarkozy a mis en cause la présidente de la cour d’appel, qui l’a condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence.

Nicolas Sarkozy a été condamné en appel, ce mercredi 17 mai, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes Bismuth. Suite au jugement, il s’est immédiatement pourvu en cassation. Au lendemain de sa condamnation, Nicolas Sarkozy a clamé son innocence dans un entretien accordé au « Figaro ». « Je ne me laisserai pas condamner alors que je suis parfaitement innocent des balivernes et des montages qui ont été construits contre moi », avait-il déclaré en ajoutant qu’il n’avait pas l’intention de baisser les yeux. L’ancien président de la République avait également dénoncé une affaire dans laquelle « tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé ».

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Discrédit d’une décision de justice

Au cours de cette prise de parole, Nicolas Sarkozy avait également affirmé que « certains magistrats » étaient « dans un combat politique » qu’il accuse d’avoir bafoué « les principes essentiels de notre démocratie » dans l’objectif de le faire condamner. Il a notamment reproché à la présidente de la cour d’appel qui l’a condamné, Sophie Clément, de ne pas s’être retirée alors qu’elle l’avait « publiquement mis en cause » par le passé. « La présidente de la chambre qui m’a condamné s’en est prise à moi...

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