En Afghanistan, la "pire crise des droits des femmes au monde" se poursuit encore et toujours
Trois ans après le retour des Talibans au pouvoir, l'Afghanistan ne cesse d'alarmer les ONG et défenseurs des droits humains préoccupées non seulement par la situation des femmes, catastrophique, mais aussi par celle de la population globale...
L'an dernier, le bilan, déjà, était catastrophique.
Deux ans après le retour au pouvoir des Talibans à Kaboul, ONU Femmes France insistait effectivement déjà sur la situation préoccupante des femmes en Afghanistan, "s'aggravant de jour en jour", contexte exigeant notamment le recours à une assistance humanitaire pour 13,8 millions de citoyennes afghanes. "Les talibans font non seulement reculer des décennies d'avancées difficiles en matière d'égalité de genre, mais freinent également les maigres perspectives de prospérité du pays", pouvait-on lire dans un rapport très détaillé.
Qu'en est-il aujourd'hui de ce pays qualifié par l'ONG de "plus répressif au monde pour les femmes" ?
Et bien, trois ans après la date du 15 août 2021, organisations et défenseurs des droits humains continuent de tirer la sonnette d'alarme. Une très complète enquête de franceinfo détaille l'étendue des dégâts : alors que plus de 90% de la population nationale "ne parvient pas à couvrir les besoins alimentaires de base", l'ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce "la pire crise des droits des femmes au monde"...
On vous explique pourquoi.
"On étouffe les afghanes !"
Est-il encore utile de détailler la façon, plurielle, dont cette répression de genre s'exprime ?
Synthétisons : exclusion des filles du champ des études supérieures, tutorat imposé à leur encontre, port du burka exigé, femmes écartées...
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