Afrique : la grande migration des gnous en Tanzanie et au Kenya

C’est un spectacle impressionnant, grand classique des safaris en Tanzanie et au Kenya, qui se joue chaque printemps. Plus de 1,3 million de gnous, accompagnés de 300.000 zèbres et impalas, se déplacent du sud du parc national du Serengeti vers le Kenya, au nord, en quête de verts pâturages et d’eau douce. Depuis des décennies, cette grande migration suit un trajet et un rythme quasi immuable, au gré des pluies. En tout, les animaux vont parcourir une boucle de plus de 1.000 km. Après avoir donné naissance à quelque 170.000 petits, les bovidés et leurs comparses s’ébranlent en mars vers la région de Grumeti, à l’ouest. A grandes foulées, épaules contre épaules, en troupeaux de 30 à 40 kilomètres de long, ils forment un étonnant cortège, terrain de chasse pour les lions, guépards, hyènes et autres charognards. Tous remontent vers le Masaï Mara, une verdoyante réserve naturelle au sud-ouest du Kenya, pour y passer l’été. A l’automne, les bêtes reprendront la route du sud, par l’est. Près de 250.000 gnous et 30.000 zèbres périront lors de cette inexorable marche.

Cette course folle de millions d’animaux impacte les paysages traversés... de manière plus positive qu’on ne l’imagine. Si les zèbres mangent la partie haute des herbages, les gnous se nourrissent du bas et les impalas de ce qu’il reste au ras du sol. Ils sont donc complémentaires et permettent à de nouvelles herbes de repousser au gré des pluies. Les vautours et autres charognards, eux, survivent grâce aux cadavres laissés (...)

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