Allergie au soleil : quels sont les symptômes qui doivent alerter ?

En langage médical, on parlera plutôt de " lucite " - du latin " lux " qui signifie " lumière ". En réalité, il n'existe pas une, mais plusieurs formes d'allergies au soleil : toutes se caractérisent néanmoins par des éruptions cutanées (petits boutons, plaques rouges...) qui sont déclenchées par les rayons ultraviolets du soleil – les UVA et les UVB.

C'est le rôle du médecin dermatologue de diagnostiquer une allergie au soleil. Celui-ci pourra parfois prescrire des examens complémentaires, à réaliser dans un centre spécialisé en photodermatologie où il existe des consultations de " photobiologie ". Là, un médecin photodermatologue illuminera la peau du patient (on parle de phototests) pour poser un diagnostic précis et, éventuellement, déterminer quel type de rayonnement est responsable de l’éruption – UVA, UVB ou lumière visible.

La lucite estivale bénigne (LEB) est la plus fréquente (et la moins grave) des allergies solaires : elle touche entre 10 % et 20 % de la population française, en particulier les femmes entre 20 et 35 ans qui représentent 80 % des patients.

Cette lucite apparaît moins de 12 heures après l'exposition au soleil, généralement dès les " premiers soleils " (premiers jours de l'été, par exemple).

Elle se caractérise par des petits boutons rouges plutôt plats qui apparaissent au niveau des zones exposées au soleil : bras, décolleté, dos des mains, au-dessus des pieds et/ou épaules – il est à noter que le visage n'est jamais atteint. L'éruption cutanée s'accompagne (...)

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