Amy Schumer brise le tabou de la trichotillomanie (et c'est important)

Abaca
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C'est un témoignage sincère et nécessaire qu'a livré la comédienne Amy Schumer dans les colonnes du New Yorker, ce 29 août. Au fil d'un long portrait, elle s'est exprimée sur son combat contre la trichotillomanie, un trouble méconnu qui, pourtant, concernerait environ 1 à 2 % de la population.

Les personnes qui sont atteintes de ce TOC (trouble obsessionnel compulsif ) s'arrachent les cheveux du cuir chevelu ou d'autres endroits, comme les sourcils, les cils, la zone génitale, la barbe ou la moustache. Une habitude qui se mue parfois en dépendance, jusqu'à former des plaques chauves de forme inhabituelle sur ces zones. Ce trouble particulièrement tabou, Amy Schumer a décidé de l'aborder au grand jour. Et ce, bien que ce témoignage soit éprouvant.

"C'est comme si c'était ce que les monstres et les gobelins avaient"

Dans le magazine américain, l'actrice a ainsi évoqué la "vulnérabilité" associée au fait que des gens sachent qu'elle "s'arrache les cheveux". "Ça me semble très cru pour moi... C'est, vous savez, des taches chauves," dit-elle. Amy Schumer a ensuite plaisanté en parlant de sa propre calvitie et en affirmant qu'"une kippa la couvrirait", en référence au couvre-chef traditionnellement porté par les hommes juifs. "C'est comme si c'était ce que les monstres et les gobelins avaient", décrit encore l'actrice.

Un sujet qu'elle avait déjà abordé en février 2022 auprès du Hollywood Reporter, à l'occasion de la sortie de sa série Life...

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