Anémie et grossesse : pourquoi les femmes enceintes sont-elles plus à risque ?

D’après l’étude sur l’anémie, publiée par l’Organisation mondiale de la santé, près de 37 % des femmes enceintes souffrent d’anémie durant leur grossesse. Durant cette période, le corps connaît de nombreux bouleversements, à commencer par un accroissement du volume sanguin, et il a besoin d’une plus grande quantité de fer. Les femmes enceintes ont plus de risques de développer une anémie. Il est important de pouvoir la détecter le plus tôt possible, afin de la prendre en charge et de limiter les risques de complications.

L’hémoglobine est une protéine vitale, qui permet aux globules rouges du sang d’acheminer l’oxygène des poumons vers les autres cellules de l’organisme. Pour la produire, le corps a besoin de disposer de suffisamment de fer. Chez les personnes souffrant d’anémie, la quantité d’hémoglobine est trop faible. Les globules rouges peuvent également être de trop petite taille ou en moins grande quantité, ce qui diminue le taux d’hémoglobine. Finalement, les organes et les tissus du corps manquent d’oxygène et des symptômes peuvent apparaître.

D’après l’étude sur la carence en fer et l’anémie ferriprive durant la grossesse, publiée par la National Library of Medicine, les médecins évoquent une carence en fer en cas de taux de ferritine inférieur à 30 μg/L, et posent un diagnostic d’anémie de grossesse quand le taux d’hémoglobine est inférieur à 110 g/L. Selon ce taux, l’anémie peut être légère, modérée ou sévère. Les femmes enceintes qui souffrent d’anémie doivent impérativement (...)

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