"Second service" : la tenniswoman Anna Kalinskaya, en couple avec Jannik Sinner, victime d'une remarque méprisante et misogyne de son ex, Nick Kyrgios

Si le fait de dénigrer son adversaire est une pratique courante dans le monde du sport, le tennisman Nick Kyrgios est allé trop loin en s'en prenant à la compagne de l'un de ses adversaires, Jannik Sinner. En cause : ce dernier sort désormais avec son ex, à qui il a adressé une remarque méprisante.

"Second service" : la tenniswoman Anna Kalinskaya, en couple avec Jannik Sinner, victime d'une remarque méprisante et misogyne de son ex, Nick Kyrgios. (Photo by Matthew Stockman/Getty Images)
"Second service" : la tenniswoman Anna Kalinskaya, en couple avec Jannik Sinner, victime d'une remarque méprisante et misogyne de son ex, Nick Kyrgios. (Photo by Matthew Stockman/Getty Images)

L'US Open s'est achevé ce dimanche 8 septembre 2024 par la victoire de l'Italien Jannik Sinner, mais sa victoire ne lui attire pas que des attentions positives. Sur les réseaux sociaux, l'Australien Nick Kyrgios s'en est pris à plusieurs reprises à son adversaire, qu'il ne porte décidément pas dans son coeur.

A l'origine, Kyrgios avait fait des remarques concernant les deux contrôles positifs de Sinner au clostébol, un stéroïde anabolisant. Le numéro 1 mondial avait toutefois été blanchi en prouvant que le produit s’était retrouvé en faible quantité dans ses urines en raison d’un spray utilisé par l’un de ses kinés.

Visiblement adepte du "trash talk", pratique de dénigrement courante dans le milieu du sport, Nick Kyrgios est particulièrement actif sur X. Et, selon une capture d'écran de tweets aujourd'hui effacée, il s'en serait pris à Anna Kalinskaya, la 15ème mondiale, et petite amie du sportif italien.

Puisque la jeune femme est sortie avec lui avant de fréquenter le vainqueur de l'US Open, l'Australien s'est permis de commenter "Second service" sous une photo du couple. Une manière déplacée et misogyne de sous-entendre : "J'étais là avant, et tu profites de mes restes."

Pris à partie par les internautes, qui sont nombreux à avoir pointé du doigt l'aspect sexiste et misogyne de son tweet, ou encore de l'avoir accusé de jalousie, Nick Kyrgios n'a pas tardé à répondre, en affirmant : "D’accord… donc c’est moi qui suis le méchant pour avoir dit quelque chose à ce sujet ? Je n’en ai jamais parlé. Ne vous offusquez pas si les gens en parlent. Simple", a-t-il affirmé sur la plateforme.

S'il n'a depuis pas re-commenté l'affaire, cela ne l'a pas empêché de reprendre l'expression "second service" en réponse à un autre tweet évoquant la "revanche de Sinner", avant d'affirmer de manière sibylline : "Vous ne trouvez pas ça drôle de vitesse on peut choquer certaines personnes, avec quelques mots ou un emoji ? C'est vraiment trop de pouvoir."

Ce à quoi les internautes lui ont rappelé que "le second service n'intervient que si le premier est raté", tout en rappelant que le sportif australien avait admis avoir agressé son ex-compagne Chiara Passari le 10 janvier 2021, en la poussant au sol après une vive dispute. Et que, même s'il avait présenté ses excuses publiquement à la jeune femme, cela n'excusait pas son geste.

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