Anti-inflammatoires : 5 idées reçues décryptées par un médecin

Les anti-inflammatoires, souvent utilisés pour soulager la douleur et réduire l'inflammation. Délivrés sans ordonnance pour la plupart, ils ne sont pas moins dangereux si ils sont mal utilisés. En effet, leur consommation excessive ou inappropriée peut entraîner des effets secondaires. De plus, ils ne sont pas tous identiques : il existe de nombreuses classes, chacune avec ses propres caractéristiques et risques.

FAUX. Il existe les anti-inflammatoires stéroïdiens (ou "corticoïdes") et les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS). Tous luttent contre l'inflammation, mais ils n’ont pas les mêmes actions secondaires : les AINS (comme l'ibuprofène) sont également antipyrétiques (ils combattent la fièvre) et antiagrégants (ils fluidifient le sang). Les corticoïdes (comme la cortisone) sont immunosuppresseurs (ils diminuent l'immunité).

VRAI mais... En automédication, les AINS ne doivent pas être pris plus de 3 jours d'affilée contre la fièvre, et pas plus de 5 jours pour leurs propriétés anti-douleurs. Attention : l'automédication est contre-indiquée si vous prenez des médicaments au quotidien (antidépresseurs, antihypertenseurs...), car il y a un risque d'interaction. Quant aux corticoïdes, pas question de les utiliser sans avis médical.

FAUX. Les médicaments de référence contre la douleur sont les antalgiques, et surtout le paracétamol. "Les anti-inflammatoires réduisent aussi la douleur mais ce n'est pas leur fonction première", souligne le Dr. Dereix. D'ailleurs, toutes les (...)

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