Après la mise en examen de Benoît Jacquot, Judith Godrèche sort du silence
Deux jours après avoir été placé en garde à vue, Benoît Jacquot a été mis en examen pour "viol par conjoint", "agression sexuelle par conjoint" et "violences volontaires sans interruption temporaire de travail" sur Julia Roy. Il est également mis en examen pour "viol sur mineure" sur Isild Le Besco. Après avoir été présenté à un juge d'instruction, le cinéaste âgé de 77 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Si les deux victimes présumées sont sorties du silence, c'est sans doute parce qu'elles ont été encouragées par la prise de parole de Judith Godrèche. La comédienne a été la première à dénoncer les agissements présumés du réalisateur. En février 2024, elle l'avait accusé de viols alors qu'elle était âgée de 15 ans. Elle avait ainsi déposé plainte contre lui, mais également contre Jacques Doillon pour des faits similaires. Contrairement aux deux autres comédiennes qui ont porté de lourdes accusations à l'encontre de Benoît Jacquot, la plainte de Judith Godrèche ne pouvait pas aboutir puisqu'il y avait prescription. Malgré tout, mercredi 3 juillet 2024, en apprenant la mise en examen de son agresseur présumé, l'actrice a évoqué son soulagement en story de son compte Instagram.
"La période que j'ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision. Rien ne s'efface. Rien n'est réparé. Que la loi s'empare de celui qui faisait sa loi sur nous", a-t-elle écrit dans un premier temps, ayant une pensée pour Isild Le Besco, Julia Roy ainsi que "toutes celles (...)
