Assassinat de Samuel Paty, après sept semaines de procès, le verdict vient d'être rendu
Après le verdict rendu dans le cadre de l'affaire des viols de Mazan, jeudi 19 décembre 2024, un autre procès, tout aussi médiatisé, mais dans un autre registre, vient de se conclure. Le procès de l'assassinat de Samuel Paty s'est clos jeudi 19 décembre 2024 après sept semaines d'audience devant la cour d'assises spéciale de Paris. Ce même jour, les accusés avaient pu s'exprimer une dernière fois avant que le verdict ne soit rendu vendredi 20 décembre 2024. Les peines vont d'un an à seize ans de prison, selon l’AFP. Huit personnes ont été jugées pour leur implication dans ce drame. Parmi elles, sept hommes et une femme. Tous ont été reconnus coupables. Le parquet national antiterroriste avait requis des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à 16 ans de réclusion criminelle. Au centre des débats, le rôle clé de Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, accusés d'avoir lancé une campagne de haine sur les réseaux sociaux contre Samuel Paty. Cette campagne aurait précipité l’assassinat du professeur en octobre 2020.
Dans le détail, Brahim Chnina, père de la collégienne dont le mensonge a lancé la tragédie, écope de 13 ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste. Son complice, le prédicateur Abdelhakim Sefrioui, est lui condamné à quinze ans. Les amis du tueur, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, ont quant à eux reçu seize ans de réclusion. Ismaïl Gamaev, en contact avec le terroriste sur le djihad, a été condamné à cinq ans avec un sursis probatoire de trois ans tandis (...)