Dans notre assiette ou dans notre armoire à pharmacie, la pâquerette a tout bon !

Cette plante vivace tapissante qui fait partie de la famille des astéracées (comme le pissenlit, le chardon ou la marguerite) a une floraison d’une longueur exceptionnelle : elle annonce le printemps dès le mois de février et poursuit sa floraison jusqu’en novembre. Qui dit mieux ? Son nom latin, Bellis perennis, signifie la "belle qui dure toute l’année". En Europe, elle pousse sur les pelouses, les chemins et les zones d'herbe rase. Au point qu’elle est considérée comme une indésirable par les amateurs de gazon anglais. En fait, elle se plaît dans toutes les herbes tondues, fauchées ou pâturées, sinon elle serait étouffée par des herbes plus hautes...

Évoquant un petit soleil au cœur d’or et aux pétales blancs, la pâquerette est héliotrope : elle suit la lumière du soleil, s’ouvrant le jour et se refermant la nuit. Autrefois dans les campagnes, son observation permettait d’anticiper l’arrivée de la pluie. Mais la pâquerette était aussi appréciée pour ses nombreuses vertus médicinales. Elle contient des molécules bénéfiques pour la peau : le macérât huileux est utilisé depuis des siècles par les femmes pour raffermir les seins et le buste. Surnommée "petit arnica", elle possède des propriétés anti-inflammatoires soulageant contusions, coups et hématomes. En infusion, elle a des actions antibactériennes, expectorantes et diurétiques.

Si la pâquerette est idéale pour confectionner de ravissantes couronnes de fleurs, elle trouve aussi sa place dans nos assiettes. Fleurs, feuilles, (...)

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