Aurore Bergé promet le maintien de la Ciivise malgré le départ de sa direction

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé a assuré dimanche 11 février que la Ciivise « va continuer », malgré le départ de ses dirigeants.

La Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), fragilisée par  le départ de ses dirigeants quelques jours seulement après la reprise de ses travaux, « va continuer », a assuré dimanche 11 février Aurore Bergé. « Il n'y a pas d'arrêt de la Ciivise (...) Oui ça va continuer », a déclaré la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations sur Radio J.

La commission n'est pas formellement dans le périmètre d’Aurore Bergé mais dans ceux de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités et de Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles. À la suite de la démission du président de l'instance jeudi dernier dans la soirée, le ministère de la Santé avait affirmé vouloir réunir « dans les prochaines semaines les acteurs du secteur pour étudier les suites à donner à la commission ».

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Polémiques d’entrée de jeu au sein de la Ciivise

La Ciivise a été lancée en mars 2021, dans le sillage de la publication du livre de Camille Kouchner, « La Familia grande », qui dénonce l'inceste commis sur son frère par le politologue Olivier Duhamel. Pendant près de trois ans, elle a dévoilé les mécanismes de l'inceste, ses effets destructeurs à vie sur les victimes et son coût...

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