Autotests de grossesse, d’ovulation : la DGCCRF alerte sur certains "défauts de sensibilité"

Pratique d’accès et facile d'utilisation, les autotests de grossesse, d’ovulation ou encore de ménopause sont accessibles en pharmacie, comme en grande surface. Mais de récentes observations de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) publiées le 8 mars dans un communiqué, ont mis en avant la non-conformité d’une partie de ces produits.

L'enquête de la DGCCRF menée entre septembre 2022 et juillet 2023, a porté sur 22 autotests urinaires de grossesse, d’ovulation et de ménopause, vendus en grande et moyenne surface, ainsi qu’en pharmacie, afin de vérifier leur sécurité et la conformité des informations nécessaires à leur bonne utilisation, comme de la rapidité avérée de leurs performances affichées. Ces contrôles ont concerné la convenance de l'étiquetage et de la notice, la présence d’instructions en français, la sensibilité des autotests, c’est-à-dire leur efficacité à détecter des hormones dans les urines dans un temps donné, et la véracité du temps de lecture affiché.

Ces travaux font suite à une enquête datant de 2017, sur les autotests de grossesse et d’ovulation dont le taux de non-conformité atteignait la moitié des produits testés, mais aussi d’une autre, réalisée en 2020, et qui a démontré des défauts d’information sur les autotests de grossesse et d’ovulation vendus en ligne.

La DGCCRF a déterminé que sur les 22 autotests de grossesse, d’ovulation ou de ménopause analysés, 9 prélèvements étaient jugés comme non-conformes. (...)

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