Bébés prématurés : on décrypte le vrai du faux

Accueillir un nourrisson plus tôt que prévu est source d’angoisses et de doutes. Comment bien s’entourer et s’y préparer ? Laetitia Xoual, directrice de Pampers France, nous répond.

LA PRÉMATURITÉ EST TRÈS RARE

Faux : « En France, 8 % des bébés naissent avant terme, soit 60 000 par an, ce n’est pas anodin. Selon notre étude publiée le 17 novembre, plus de la moitié des parents déclarent que rien n’aurait pu les préparer à avoir un bébé prématuré. C’est important d’en parler et d’éveiller les consciences afin de mieux les accompagner, mais aussi de mieux former les soignants. »

LES PARENTS DE PRÉMATURÉS NE SE SENTENT PAS ASSEZ SOUTENUS

Vrai : « Entre l’hospitalisation, la garde éventuelle de leurs autres enfants à la maison, toutes les difficultés d’organisation... Toujours selon notre étude, 71 % des parents de prématurés se sentent anxieux et impuissants, même s’ils reconnaissent la qualité des soins et de l’accompagnement médical apporté à leur enfant. Et 57 % d’entre eux n’ont réalisé l’impact de cette période sur leur santé mentale que bien plus tard. La priorité est évidemment la santé de leur bébé, mais eux aussi doivent être pris en compte, mieux soutenus et mieux accompagnés. »

CRÉER DU LIEN AVEC SON BÉBÉ HOSPITALISÉ EST TRÈS DIFFICILE

Faux : « La Charte du nouveau-né hospitalisé, qui définit les dix besoins essentiels d’un nouveau-né, insiste, entre autres, sur le “zéro séparation entre les parents et l’enfant”. Parler avec son bébé, le nourrir et être présent est une première étape. Le contact peau à peau, essentiel pour créer du lien les premiers...

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