Baby blues : quels sont les symptômes et comment le soulager ?
C'est un phénomène très fréquent : le baby blues (également appelé "syndrome du troisième jour") concerne, selon Ameli.fr, 50 à 80 % des femmes ayant donné naissance à un enfant.
Le baby-blues est avant tout la conséquence de l’intense bouleversement hormonal qui survient après l’accouchement. Les taux de progestérone, d’oestradiol et de cortisone chutent brutalement alors que la production de prolactine augmente parallèlement pour permettre l’allaitement.
Le baby-blues survient généralement dans les 3 à 10 jours après la naissance, c’est pour cette raison qu’on l’appelle parfois “le syndrome du troisième jour”. Il touche environ une jeune maman sur deux mais ne s’exprimera pas chez toutes de la même manière et avec la même intensité.
Le baby-blues se manifeste différemment chez chaque parent mais les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
Ces perturbations peuvent être surprenantes et déconcertantes pour les parents proches, même en cas d'accouchement sans problème. Elles ne sont généralement pas pathologiques si elles sont de courte durée, et elles reflètent l'adaptation de la mère à sa nouvelle vie, à son nouveau rôle même, résultant de la chute rapide des hormones, de l'avalanche d'émotions et du changement de statut de la femme, qui passe de la femme enceinte à la mère, faisant face à la réalité de son enfant.
La première chose (et la plus importante !) est de rassurer les jeunes mamans : ce qu’elles ressentent est absolument normal.
Au moment où vient au monde leur (...)
