Barefoot running : que penser de cette tendance qui consiste à courir pieds nus (ou presque)

La pratique ancestrale de courir pieds nus s’efface de plus en plus ces dernières années pour laisser place à son équivalent moderne, le barefoot running. Quels sont les bienfaits de ces pratiques ? On a vérifié auprès d’un podologue du sport.

Depuis l’Antiquité, la course à pied, et notamment pieds nus, a conquis de nombreux peuples, notamment en Afrique et en Amérique Latine. Les chercheurs pensent même que les premiers marathoniens de la Grèce Antique couraient pieds nus. Pourquoi ? Car ce type de course est capable de renforcer considérablement les muscles des pieds et des chevilles, en plus d’améliorer l’équilibre et la posture.

Si cette pratique a été populaire des siècles durant, elle se raréfie de plus en plus chez les professionnels. Les raisons principales étant le risque de se blesser si l’on court sur du bitume, du bois ou autres surfaces. Pourtant, cela ne fait pas peur à certains comme Sidy Diallo, qui a conclu son 307ᵉ marathon pieds nus, sans se blesser.

Hormis les risques de blessures externes, c’est également pour les articulations que cette pratique peut s’avérer dangereuse. « La chaussure a un bon amorti pour la foulée, elle permet d’empêcher le talon de subir une fracture de fatigue. Courir pieds nus dans les grandes villes reste assez dangereux » précise Victor Brissot, podologue du sport à Paris. La course à pied sans chaussures est donc, de facto, déconseillée par les spécialistes, surtout si vous êtes coureur débutant.

Avec le temps, cette pratique s’est marginalisée, notamment en raison de l’avènement des terrains dits durs, comme le bitume, par exemple. Néanmoins, au XXe siècle, des professionnels amoureux de la course pieds nus ont...

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