Bella Ciao : le chant de révolte résonne en Iran, en Italie et en Ukraine

Des tranchées ukrainiennes aux rues de Téhéran, en passant par l’Italie, l’hymne révolutionnaire « Bella Ciao », symbole de lutte contre l’oppression, résonne particulièrement fort en ce moment.

Postée sur internet le 24 septembre dernier, une vidéo vue des millions de fois montre une jeune femme anonyme reprenant, en langue persane, la chanson « Bella Ciao ». Accompagné du hashtag « Mahsa Amini », cet extrait s’adresse à celles et ceux qui manifestent en ce moment en Iran, après la mort de Mahsa Amini, cette Iranienne de 22 ans arrêtée brutalement par la police des mœurs en raison d’une tenue vestimentaire jugée indécente.

Absolument magnifique ! Bella ciao chanté par une Iranienne en persan. Ces femmes sont impressionnantes… Vive la liberté. #Mahsa_Amini #Iran pic.twitter.com/4CwUqtJTeH

— Farid Vahid (@FaridVahiid) September 24, 2022

Traduite par une internaute, la sublime voix de cette mystérieuse chanteuse dit : « Ô Peuple soit uni. Nous qui sommes debout jusqu’à demain, notre droit n’est pas faible ». Des paroles légèrement différentes de celles de la chanson originale, mais finalement pas si lointaine, puisque « Bella Ciao », morceau italien à la provenance assez floue, a (presque) toujours été utilisé à des fins révolutionnaires.

 

Un hymne contre toutes les formes d’oppression

 

Inspirée d’un air nommé « Fior di Tombola », une chanson patrimoniale dans laquelle un soldat demande à sa compagne de venir fleurir sa tombe s’il meurt au combat, « Bella Ciao » a d’abord été utilisée pour décrire les rudes conditions de vie des mondines, des ouvrières harassées par leur travail dans les rizières...

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