Bientôt un congé menstruel ? Des députés testent un simulateur de règles douloureuses : “Travailler avec ça, c’est difficile”

“C’est horrible en fait”, “Ah la vache”, “Oh p*tain”, “Ah stop, stop, stop”, “Ça fait super mal en fait”... Ces réactions, ce sont celles d’hommes qui expérimentent pour la première fois les douleurs liées aux règles. Ces désagréments, que près de la moitié de la population mondiale endure chaque mois pendant en moyenne 38 ans – soit 2.280 jours de menstruations dans une vie – font à nouveau l’objet d’une proposition de loi en France. Après le rejet au Sénat d’une loi socialiste sur le congé menstruel en février 2024, une nouvelle initiative a été lancée par les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin. Le 27 mars 2024, en Commission, puis le 4 avril en séance plénière, ils présenteront ainsi leur projet de loi à l’Assemblée nationale. Ils espèrent ainsi instaurer un arrêt menstruel pouvant aller jusqu’à 13 jours par an, sans carence. Et pour montrer à leurs collègues à quel point il peut être difficile de travailler tout en supportant des règles douloureuses, d’autant plus pour les 10 % de femmes atteintes d’endométriose, Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin leur ont proposé de participer à une petite expérience.

Dans une série de vidéos partagées vendredi 22 mars 2024 sur X, on découvre ainsi douze députés masculins équipés d’un simulateur de règles. Chez La France Insoumise, ce sont Carlos Martens Bilongo, Léo Walter, Hadrien Clouet, et Louis Boyard qui ont accepté de se prêter au jeu ; suivis de l’Écologiste Jean-Claud Raux ; de Laurent Panifous (...)

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