Bientôt un test sanguin pour évaluer le risque d'accouchement prématuré ?
C’est tout le problème de l’accouchement prématuré : dans la plupart des cas, on ne peut pas le prévoir à l’avance, rien durant la grossesse n’indique que l’on risque d’accoucher prématurément.
Mais ce constat pourrait être amené à évoluer, du moins si l’on en croit les résultats d’une nouvelle étude canadienne, parue dans le JAMA Network Open (Source 1).
Une protéine libérée par le placenta
L’étude révèle en effet que de faibles niveaux d’une substance, le facteur de croissance placentaire (ou PIGF), sont associés à un risque plus élevé de naissance prématurée, ici définie comme une naissance avant 34 semaines de grossesse (36 semaines d’aménorrhée).
L’étude suggère qu’une simple prise de sang dosant ce facteur de croissance aiderait les médecins à identifier les femmes à risque d’accouchement prématuré. De quoi mieux les suivre médicalement et les prendre en charge.
Protéine libérée dans le sang maternel par le placenta, le PIGF aide à normaliser la tension artérielle de la future maman, malgré l’augmentation du volume sanguin et du débit cardiaque nécessaires à la croissance du bébé.
Selon les chercheurs, de faibles niveaux de ce facteur de croissance sont également associés à la survenue d’une prééclampsie, maladie grave de la grossesse qui se termine souvent par le déclenchement de l’accouchement pour éviter les complications maternelles et foetales.