Les bijoux de Paris – La détonation Akillis

Akillis complète son art du tatouage joaillier, déjà exprimé dans la collection Tatoo, avec une collection de vingt-et-un pendentifs exclusifs qui renouvellent les codes du bestiaire.  - Credit:DR
Akillis complète son art du tatouage joaillier, déjà exprimé dans la collection Tatoo, avec une collection de vingt-et-un pendentifs exclusifs qui renouvellent les codes du bestiaire. - Credit:DR

Caroline Gaspard aime le hors-piste. Sa maison, fondée ex nihilo il y a 15 ans après des études de commerce, offre l'exacte traduction joaillière de son tempérament explosif. « Akillis, c'est une conjugaison du prénom Achille twisté avec l'expression to kill que je traduis par : "ça déchire". Je voulais faire exploser le monde du bijou en sortant des sempiternelles propositions s'articulant autour des motifs de cœurs et de petits nœuds. »

Rien de mièvre effectivement dans ses deux premières collections qui rencontrent un succès immédiat. « J'ai fondé Akillis en Russie, un pays que j'adore et où je m'étais installée par amour pour accompagner mon petit ami qui finissait ses études à Moscou. J'ai pris des cours de tir. Ma professeure était une grand-mère qui avait d'incroyables verres de vue en forme de cul de bouteille. J'y ai tellement pris de plaisir que j'ai conservé, en souvenir, quelques douilles. » Pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agissait d'un entraînement à la kalachnikov. Leurs formes si caractéristiques cisèleront la silhouette des créations Bang Bang qui constituent, encore aujourd'hui, l'un des best-sellers de la Maison.

Une détonation joaillière qui ne vaudra pas à la créatrice que des louanges. « J'ai reçu des lettres d'insultes. On m'accusait de faire l'apologie des armes. Je n'y ai pas prêté plus d'attention que ça : j'aime cette création en forme de goutte. Et la joaillerie intéressante a toujours cherché son inspiration dans les objets l [...] Lire la suite