Birmanie : Aung San Suu Kyi aurait été « partiellement graciée » par la junte militaire

L’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, détenue depuis le coup d’État militaire de 2021 en Birmanie, a bénéficié d’une grâce partielle dans le cadre d’une amnistie accordée par la junte à plus de 7 000 prisonniers. Cette grâce a été annoncée à l’occasion du carême bouddhiste par les médias d’État birman mardi 1er août.

Aung San Suu Kyi retrouvera-t-elle bientôt la liberté ? L’ex-dirigeante birmane, démise lors d’un coup d’État en 2021, aurait été graciée par la junte militaire au pouvoir. « Le président du Conseil d’administration de l’État a gracié Daw Aung San Suu Kyi, qui a été condamnée par les tribunaux compétents, en vertu de la loi sur les droits de l’homme », a annoncé le gouvernement. Quelques jours avant, les médias officiels avaient annoncé qu’Aung San Suu Kyi avait été transférée de sa prison de haute sécurité à un « complexe VIP » à Naypyidaw, laissant entrevoir la possibilité d’un retour à une forme de détention moins sévère pour la dirigeante déchue.

Aung San Suu Kyi avait été condamnée à 33 ans de prison pour une série de chefs d’accusation allant de la corruption à la possession de talkies-walkies illégaux en passant par le non-respect des restrictions relatives au Covid. Son procès avait été dénoncé par la communauté internationale et les groupes de défense des droits humains comme une parodie de justice.

La Birmanie accorde fréquemment l’amnistie à des milliers de prisonniers pour célébrer des fêtes bouddhistes, cependant la grâce prononcée aujourd’hui ne concerne 5 des 19 condamnations retenues contre Aung San Suu Kyi et pour le moment, on ignore si cette décision sera synonyme de remise en liberté pour l’ex-dirigeante.

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