Les bizutages et comportements sexistes encore trop présentes lors des soirée d’intégration, selon une étude

Selon une étude menée par l'Observatoire étudiant des violences sexistes et sexuelles en 2024, plus d’un tiers des étudiants déclarent avoir été témoins ou victimes de violences sexistes ou sexuelles lors de soirées d’intégration.

Les soirées d'intégration dans l'enseignement supérieur continuent d’être marquées par de nombreuses dérives, selon une récente étude de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles. Selon les chiffres de cette enquête réalisée entre 2022 et 2024, environ 37 % des étudiants interrogés affirment avoir été témoins ou victimes d’une forme de violence durant ces événements festifs. Ces violences, souvent accentuées par une consommation excessive d’alcool, prennent diverses formes : agressions sexuelles, bizutages humiliants, ou comportements sexistes.

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Des bizutages encore présents

L’étude pointe également du doigt les relations hiérarchiques entre promotions qui renforcent la vulnérabilité des nouveaux arrivants, notamment du fait des rites de bizutage. Malgré l’existence d’une loi interdisant ces pratiques depuis 1998, près de 11 % des étudiants déclarent avoir subi un bizutage. Les actes de bizutage incluent dans 2 cas sur 3 des pratiques humiliantes, mais aussi parfois des comportements violents, dégradants et des actes sexuels non consentis. Près d'une victime d'agression sexuelle sur six rapporte avoir été agressée dès la première semaine de sa première année d’études. Des faits souvent passés sous silence. Seulement 5 % des victimes ou témoins ont signalé les violences à leur établissement. Les mesures...

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