Brigitte Macron : deux femmes condamnées suite aux rumeurs transphobes contre la Première dame

Mardi 14 février 2023, le tribunal de Lisieux, situé dans le Calvados, a condamné deux femmes à 2.000 euros d'amende, dans l'affaire des rumeurs transphobes contre Brigitte Macron. Comme l'a rapporté Ouest-France le jour-même, les prévenues ont été reconnues coupables d'avoir diffamé un couple de Normands, Catherine Auzière et son mari Jean-Louis, ex-oncle par alliance de la Première dame lors de son mariage passé avec son ex-époux André-Louis Auzière. Elles devront leur verser 3.000 euros de dommages et intérêts à chacun, et 2.000 euros pour leurs frais d'avocats. L'affaire est totalement improbable. Natacha Rey, prétendue journaliste indépendante, a allumé la mèche en affirmant à tort dans une vidéo, auprès de la "médium" Amandine Roy, que l'épouse d'Emmanuel Macron serait née homme, sous le nom de son frère Jean-Michel Trogneux, et qu'elle n'aurait donc pas porté ses trois enfants Tiphaine, Laurence et Sébastien. Selon l'affabulatrice, leur mère biologique serait en réalité Catherine Auzière, une artiste peintre domiciliée près de Deauville, qui n'a jamais eu d'enfants.

Ces propos transphobes ont été le point de départ d'une campagne de dénigrement à l'encontre de Brigitte Macron, mais aussi de ce couple de Normands. Ces derniers ont été bien malgré eux empêtrés dans un cycle de violence en ligne, orchestré par des militants d'extrême droite, à des fins de récupération politique contre le président Emmanuel Macron. Avec, en creux, l'idée absurde d'une espèce de complot d'État (...)

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