Burmese, mandarin, tonkinois...6 chats de race venus d'Asie

Queue écourtée ! Tel est en français, le sens du mot anglais bobtail. Cette race de chat dotée d’une queue de lapin retournée sur elle-même, est connue depuis plus de mille ans dans l’Empire du Soleil-Levant grâce à des gravures et des statues. Si elle reste encore assez rare en France, les Japonais en ont fait un porte-bonheur sous le nom de maneki-neko (le chat qui invite). Là-bas, aucun commerce n’oublie de mettre à l’entrée ou près de la caisse une statuette de bobtail assis qui lève une patte sur l’oreille… Un gage de chance et de rentrée d'argent ! La toison mi-ké (trois poils), c’est-à-dire roux, noir et blanc, est la plus recherchée.

Ce chat élégant aux poils soyeux vient de la région d’Ankara, capitale de la Turquie moderne. D'où son nom. Importé en Europe dès le XVIIe siècle, il est devenu très populaire dans les milieux aristocratiques. La reine Marie-Antoinette elle-même en aurait eu quelques couples au château de Versailles ! Mais après la fuite des nobles vers l'Angleterre, pendant la Révolution, beaucoup de ces chats ont été croisés avec des matous britanniques, donnant naissance au célèbre persan. Vers 1950, la Turquie a ensuite créé un conservatoire de l’angora turc pour sauver la race.

Apparu aux Etats-Unis au début des années 1980 sous le nom d’oriental longhair ou mandarin en français, ce chat élégant est un descendant du balinais (siamois à poil long) et de l'oriental. Il porte une robe colorée (blanc, noir, tigré, tacheté...) à poils longs ou mi-longs et a (...)

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