« Bye Bye Tibériade » : Lina Soualem à la quête de ses origines palestiniennes

Présenté en compétition au Festival international du film de Marrakech, le deuxième film documentaire de Lina Soualem puise dans ses racines maternelles palestiniennes. Avec comme mot d’ordre la transmission, la réalisatrice filme sa mère Hiam Abbass comme jamais.

[Article initialement publié le 27 novembre. Le 2 décembre, « Bye Bye Tibériade » a remporté le prix du jury aux côtés du film marocain, « Les Meutes » de Kamal Lazraq.]

Premier film présenté en compétition de la 20e édition du Festival du film de Marrakech, le 25 novembre, « Bye Bye Tibériade », déjà passé par la Mostra de Venise et le festival de Toronto (et en lice pour représenter la Palestine aux Oscars 2024), n’a pas laissé la salle indifférente. C’est avec une vive émotion que Lina Soualem, la réalisatrice, accompagnée de sa mère Hiam Abbass, figure centrale du documentaire, ont pris la parole, lisant un texte écrit ensemble sur la Palestine, à l’heure où la guerre Israël-Hamas fait rage et que les bombes explosent à Gaza.

En 2021, Lina Soualem présentait son premier documentaire poignant, « Leur Algérie », centré sur les parents de son père, l’acteur Zinedine Soualem. Deux ans plus tard, la réalisatrice de 33 ans s’attaque au côté maternel et choisit de partir d’un récit individuel fort pour raconter une histoire collective.

C’est d’ailleurs la première fois que sa mère, Hiam Abbass, apparaît dans un film documentaire. L’actrice, qui a notamment tourné pour Cédric Klapisch, Jim Jarmusch ou encore Denis Villeneuve, est devenue, ces dernières années, une figure familière du petit écran entre « Ramy » (sur Netflix), « Oussekine » (sur Disney+) et la série multi-primée HBO...

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