Ça commence aujourd'hui - "Histoires méga glauques", "Il est où le respect ?", "Choquant" : les témoignages sur l'amour après le décès d'un conjoint heurtent les twittos

France 2 direct/Ca commence aujourd'hui
France 2 direct/Ca commence aujourd'hui

Un sujet tabou qui n'a pas que récolté des commentaires bienveillants sur Twitter. Ce vendredi 28 avril 2023, Ça commence aujourd'hui sur France 2 s'intéressait aux personnes qui sont retombées amoureuses peu de temps après le décès de leurs conjoints. Mais parmi les témoins, certains ont entamé une relation avec un proche du défunt, meilleure amie ou frère. Des histoires qui ont choqué la Twittosphère.

Pour terminer cette semaine, l'émission testimoniale de France 2 Ça commence aujourd'hui a abordé ce vendredi 28 avril 2023 un sujet tabou : les personnes qui retrouvent l'amour très vite après la mort de leur compagne ou compagnon. Un sujet que certains témoignages sélectionnés ont rendu encore plus délicat : sur le plateau se trouvait en effet une femme qui a entamé une relation avec le frère de son mari défunt. Alors qu'il se connaissaient depuis deux ans, Ludivine et Eric se marient. Un bébé surprise et non désiré par Eric arrive. L'homme, déjà ébranlé par son divorce quelques années plus tôt, perd pied jusqu'à tomber dans une profonde dépression. Il finit par se donner la mort.

Après ce drame, Ludivine noue des liens forts avec Jérôme, le petit frère du défunt. Un homme qu'elle n'avait vu que quelques fois durant sa relation avec Eric, les deux frères n'étant pas particulièrement proches. "On se soutenait mutuellement dans notre peine, on avait des contacts réguliers par téléphone sans ambiguïté aucune", explique celle qui se trouvait alors dans un stress post traumatique. Mais tout bascule lorsque Jérôme l'invite à passer quelques jours chez lui à Pâques. "Lui avait des gestes envers moi, des moments de réconfort mais aussi des gestes qui pouvaient prêter à confusion et qui m'ont perturbée", raconte-t-elle. La semaine d'après, seulement 9 mois après la disparition dramatique d'Eric, leur liaison s'officialise.

Mais leur relation a été très mal accueillie. "Il y a eu beaucoup de jugement, de critiques. La plus blessante a été celle disant que ma fille n'était pas celle d'Eric mais de Jérôme", raconte Ludivine, venue sur le plateau pour rétablir sa vérité. Car ces "qu'en dira-t-on ?" ont eu raison de leur relation, terminée depuis 5 mois.

"Le pompon c'est de venir s'en vanter à la TV"

Dans la même veine, le deuxième témoignage avait également de quoi surprendre. Après le décès de sa femme Aline d'un cancer des ovaires, Christophe s'est mis en couple avec l'une des meilleures amies de la défunte, Silvia. Une femme qui ne s'était initialement voulue présente que comme soutien émotionnel. "Je voulais être là pour Victor et Louisa (ndlr : les enfants que Christophe a eus avec sa femme défunte), mais j'ai jamais pensé tomber amoureuse de Christophe", a-t-elle expliqué bien consciente des jugements qui l'attendaient. "C'était une tempête, les gens n'allaient pas comprendre. Elle était mon amie, j'allais avec elle à la chimio, nos enfants étaient tout le temps ensemble etc", se souvient celle qui considérait Aline comme "une sœur"...

Malgré les médisances qui prétendaient notamment que la liaison de Christophe et Silvia avait débuté lorsqu'Aline était malade, le temps a permis de consolider les choses : leur couple est aujourd'hui solide et leurs enfants inséparables.

Mais si sur le plateau, ces témoignages ont été accueillis avec bienveillance par Faustine Bollaert et la psycho-praticienne Christelle Albaret, l'ambiance était toute autre sur Twitter. Beaucoup se sont dits choqués par ces histoires d'amour qu'ils considèrent teintées de trahison.

D'autres ont pris la défense des invités du jour estimant que personne ne peut savoir ce qu'ils ont traversé ni connaître la réelle profondeur de leurs sentiments. Les mots de la psycho-praticienne Christelle Albaret ont bien résumé la pensée de ces internautes bienveillants : "Il y a le poids de cette image du deuil qui vient toucher à la morale, aux convenances, mais surtout, dans le cliché on doit souffrir, on doit avoir très mal. Il ne doit y avoir rien de beau autour. Et il y a aussi autre chose, propre à la nature humaine : dès qu'on a un truc à grignoter sur lequel on peut critiquer, dire des choses négatives, on y va".

Vidéo. Faustine Bollaert bientôt sur TF1 ?