Cancer du col de l'utérus : ce test pourrait prédire les risques quatre ans avant qu’il n’apparaisse

Chaque année, ce sont près de 3.000 femmes qui développent un cancer du col de l'utérus dans l'Hexagone, selon Santé publique France. Parmi elles, 1.000 en décèdent. Le 19 octobre dernier, des chercheurs de l'université d'Innsbruck en Autriche et du University College de Londres ont révélé avoir développé une nouvelle méthode de dépistage du cancer du col de l'utérus.

Dans une étude publiée dans la revue Genome Medecine, ils expliquent que cette nouvelle technique serait plus efficace que les autres tests actuellement disponibles, car capable de détecter avec plus de précision les changements cellulaires pouvant être à l'origine d'un cancer du col de l'utérus.

Le test fonctionne en examinant la méthylation de l'ADN, une couche d'informations se trouvant au-dessus de l'ADN. Pour évaluer sa fiabilité, les chercheurs ont récupéré et testé 1.254 échantillons de dépistage de cancer du col de l'utérus selon plusieurs caractéristiques :

Grâce à l'étude de ces échantillons cervicaux, les chercheurs ont découvert que les modifications cellulaires peuvent être détectées avant même qu'elles ne deviennent cancéreuses. Leur test a ainsi pu prédire des changements cellulaires plus précis chez 55 % des femmes qui avaient une infection au papillomavirus, mais qui pourtant n'avaient aucun changement cellulaire visible au microscope. Elles ont par la suite développé des changements cellulaires au cours des quatre années suivantes.

Le développement de ce test fait partie d'un programme plus vaste (...)

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