Cancers du sein agressifs : une protéine responsable des métastases découverte par des chercheurs

Plus de 61.000 nouveaux cas de cancer du sein sont recensés en France chaque année, comme le souligne l’Institut National du Cancer (INCa). Il s’agit d’ailleurs du cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme.

Certaines formes sont particulièrement agressives : c’est notamment le cas du cancer du sein triple négatif, car “il se développe vite et qu’il apparaît souvent plus tôt", comme l’expliquait le Pr Mahasti Saghatchian, oncologue spécialiste du cancer du sein à l’hôpital américain de Paris, dans une interview accordée à Femme Actuelle. "Dans les 3 à 5 ans, le risque de récidive dans le sein ou avec des métastases dans le reste du corps est important", ajoutait-elle.

Des chercheurs français du CNRS et des chercheurs américains se sont ainsi intéressés à une protéine surexprimée dans les cancers du sein agressifs et ont fait une découverte prometteuse. Cette dernière pourrait permettre de prévenir le développement des métastases. Les résultats de leur étude sont parus dans la revue Cell Discovery.

A l’origine de ces travaux, un constat : les formes agressives du cancer du sein réfractaires aux thérapies existantes constituent “un problème de santé majeur non résolu”, dû notamment à la propagation métastatique, peut-on lire dans l’étude. Les chercheurs se sont ainsi intéressés à une protéine surexprimée dans les cancers du sein agressifs : SMYD2.

Dans un communiqué, ils livrent des détails sur leurs recherches : “Cette propagation des cellules cancéreuses serait (...)

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