Carence en iode : quels sont les signes qui doivent alerter (et les bons réflexes à adopter) ?

Une carence en iode entraîne des troubles de la thyroïde.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le réseau mondial pour l’iode (IGN - Iodine Global Network) ont tiré la sonnette d’alarme le 28 juin dernier. Dans un rapport conjoint, les deux institutions pointent un risque de carence en iode plus élevé chez les Européens, qui pourrait expliquer la recrudescence des troubles thyroïdiens dans la population. La quantité d’iode dont un adulte a besoin chaque jour est de 150 µg (microgrammes m(50 µg de plus en cas de pratique sportive intense). Jusqu’à 6 ans, le seuil est de 90 µg, et jusqu'à 10 ans, de 120 µg. Enfin, une femme enceinte doit au moins en consommer 200 µg par jour. On vous détaille les raisons de ce risque, les recommandations des organisations et, au niveau individuel, la bonne attitude à adopter pour ne pas manquer de cet oligo-élément essentiel.

L’iode n’est pas fabriqué par l’organisme, il nous vient de notre alimentation. Or, indique le rapport, ce que nous mangeons suffit de moins en moins à couvrir nos besoins. Pourquoi ? Parce que les aliments transformés, les plats préparés et le pain, dont la part augmente dans notre régime alimentaire, ne sont généralement pas fabriqués avec du sel iodé. Ensuite, végétalisation de nos menus oblige, nous remplaçons plus souvent les produits laitiers par des boissons végétales, comme les jus d’avoine ou de riz, bien plus pauvres en iode. Enfin, nous délaissons davantage “les fruits de mer, qui concentrent une grande quantité de ce micronutriment, constate le Dr Pierre Nys, endocrinologue (...)

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