Il y a quelques années, la journée internationale de l’orgasme a été créée. Pourquoi le 21 décembre ? Tout simplement parce que c’est à cette époque de l’année que les nuits sont les plus longues. Comme si il était plus normal de faire l’amour la nuit que le jour.

Pourtant le soir nos sens aspirent plus à se reposer qu’à s’exciter et malheureusement, bien souvent, il y a plutôt une panne des sens qu’une réjouissance. Rien ne vaut une bonne sieste ou le fameux 5 à 7.

Notre société est de plus en plus dans cette quête de l’orgasme. C’est quoi ce fameux orgasme ? Il s’agit du point culminant du plaisir. La jouissance augmente tant et si bien qu’il est nécessaire pour la sauvegarde de notre organisme que tout explose afin de permettre au corps une certaine détente. Cela explique pourquoi pour certaines personnes, quand l’orgasme survient quelques millièmes de secondes trop tard, ont des réactions incongrues. Comme des éternuements, des crises de panique, des sensations d’évanouissement, des secousses nerveuses incontrôlables, etc… Rien de très alarmant mais, cela bien prouve qu’il faut se laisser aller à cet orgasme sans essayer de garder l’excitation au point culminant plus longtemps que notre corps ne le permet.

Donc l’orgasme est une détente nécessaire, une décharge, mot que comprendront bien les hommes. Même si l’éjaculation n’est pas systématiquement synonyme d’orgasme. Les hommes connaissent des orgasmes à blanc, sans émission de semence. Comme ils peuvent éjaculer à vide, sans sensation de jouissance réelle. Tout dépend de l’intensité de leur plaisir.

Les femmes, plus encore que les hommes, connaissent ces intensités d’orgasmes différentes. De celui qui fait presque évanouir à celui qui fait “plouf”. Autant dire que la diversité est vaste. D’ailleurs certaines femmes parviennent à obtenir des orgasmes multiples car le premier reste presqu’en suspens, ce qui permet au corps de continuer sur des vagues de jouissance.

L’orgasme ne doit pas être le but

Jouissance, justement voilà la quête intéressante. L’orgasme ne doit pas être le but à tout prix. Qu’importe l’arrivée, ce qui compte c’est le chemin. Ce chemin s’appelle plaisir, volupté, sensualité, amour et jouissance. Quand vous faites l’amour, laissez vos sens s’exprimer, cherchez l’harmonie des corps, laissez-vous envahir par le plaisir et savourez ces moments. Je pense notamment à la masturbation qui ne devrait jamais être mécanique mais une recherche de jouissance progressive. Si vous prenez ce chemin, vous connaîtrez de bien meilleurs orgasmes…

Brigitte Lahaie

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