"Sans cela, aucun remboursement" : les propriétaires de voitures à moteur PureTech de Stellantis ne pourront être indemnisés qu'à une condition

La tension monte. Alors que Peugeot apprenait aux propriétaires de ses véhicules équipés de moteurs 1.2 PureTech, décriés pour des problèmes de courroie de distribution et de surconsommation d’huile, la création d'une indemnité de 700 €, le géant de l’automobile Stellantis restait jusque-là silencieux. Désormais impliquée dans une action judiciaire, qui devrait être déclenchée mi-février au tribunal de Versailles, la société franco-italo-américaine a cependant fait savoir qu’elle prenait la mesure des torts provoqués par ses véhicules, annonçant le lancement d’une plateforme d’indemnisation pour ses clients européens ayant eu des frais de réparation avec les moteurs PureTech 1.0 et 1.2. Une plateforme difficile d’accès, d’après Le Parisien, et qui ne garantit pas à tous les conducteurs d’être indemnisés.

Car Stellantis a limité cette indemnité, dont le montant n’est pas défini puisqu’elle doit couvrir "les dépenses contractées entre le 1er janvier 2022 et le 18 mars 2024, suivant certaines conditions d’entretien et de diagnostic recommandées par les marques", à une condition sine qua non elle aussi vivement critiquée par les usagers. Ainsi, cette indemnité ne s’applique qu’aux réparations qui ont été effectuées dans le réseau agréé, explique Sébastien Czerniak, animateur du groupe Facebook réunissant les mécontents, à nos confrères. "Sans cela, aucun remboursement ne pourra être octroyé." Une barrière qui ne devrait pas améliorer l’image du géant de l’automobile.

Si les reproches (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite