Ces 8 histoires de colocation horribles vont vous faire apprécier votre chez-vous

Avoir un colocataire est un rite de passage : un passage obligé de l'enfance (qui inclut la protection et les règles des parents, ainsi que la présence constante des frères et sœurs) à l'âge adulte. Il est nécessaire d'apprendre à naviguer un champ de mines sociales, de savoir quand faire des compromis et quand s'imposer et de pouvoir affronter la peur de l'inconnu quand on souhaite cohabiter avec un inconnu. Cette situation délicate se présente en arrivant à l'université pour la plupart d'entre nous.

Personne ne vit comme un roi à l'université : même les étudiants qui ont la chance de partager un appartement avec leur meilleur ami ne sont pas à l'abri des accrochages, problèmes et difficultés du quotidien inévitables dès qu'on partage une chambre avec quelqu'un. Mais certaines personnes ont vraiment moins de chance que d'autres. Nous avons demandé à des étudiants et des diplômés de nous raconter leurs pires histoires de colocation. Certaines sont drôles ou incroyables et d'autres sont franchement terrifiantes. Tous les noms ont été retirés afin de protéger l'identité de certains menteurs compulsifs, fêtards invétérés, voleurs de médicaments et gros dégoûtants.

Trop de « règles »

« Un été, j'ai partagé une chambre avec une fille qui avait collé un poster de Mini-moi qui me fixait juste au dessus de son lit. Elle amassait des tas de saletés près de son lit (en me faisait croire que ça n'était pas à elle) et laissait des sous-vêtements tachés à cause de ses règles par terre. J'ai un peu pété les plombs à cause de ça. Je suis allé la chercher dans la salle commune et j'ai dit assez fort : tes sous-vêtements sanglants trainent sur le sol ! Tu pourrais au moins nettoyer un peu derrière toi ! Nous n'avons plus beaucoup discuté après cet épisode mais la chambre était [plus propre], à part l'évier : j'avais l'impression qu'elle perdait tous ses cheveux tous les matins et qu'elle les laissait trainer pour m'embêter ».

La fêtarde

« J'avais une colocataire qui aimait vraiment faire la fête lors de ma première année à l'université. Un soir, je lui ai demandé de rentrer discrètement à la maison vu que j'avais un examen de psychologie à 8 heures le lendemain. J'ai reçu de nombreux appels de son téléphone après minuit ce soir-là. Un homme que je ne connaissais pas a répondu quand j'ai fini par décrocher. J'ai ta coloc’ en bas. Tu peux venir la chercher. Elle s'était évanouie lors d'une soirée et cette personne l'avait ramenée à la résidence. Heureusement, j'étais enregistrée dans les favoris de son téléphone sous le nom « coloc’ ». Il l'a ramenée à l'étage devant notre porte et je l'ai installée dans son lit. Elle est également sortie avec mon ami de lycée quand il est venu me rendre visite. Une année vraiment charmante ! ».

Mentir & nier

« Ma coloc’ de première année d'université était elle en deuxième année. Certaines personnes m'avaient dit qu'il s'agissait d'une menteuse compulsive mais elle avait toujours été correcte avec moi. Elle m'empruntait des vêtements en me demandant la permission tout au long de l'année. Mais, un jour, en janvier ou en février, un de mes soutiens-gorge a disparu. Je l'ai cherché partout et je me suis dit qu'elle l'avait pris. Je lui ai demandé et elle m'a répondu que non. Je suis rentrée dans la chambre après un cours assez tard. Elle n'était pas là et j'ai jeté un coup d'œil dans son panier. Mon soutien-gorge était bien évidemment là avec un T-shirt qu'elle avait porté dans la semaine. Je lui en ai parlé mais elle a CONTINUÉ de tout nier & elle ne comprenait pas pourquoi j'étais fâchée ».

Drogues et médicaments

« J'ai vécu pendant trois ans avec ma coloc’ folle. Je vivais avec deux autres filles lors de ma première année à l'Université de New York. Un soir, on est allé se coucher à la même heure quand Foldingue s'est réveillée dans la nuit, est sortie et a récupéré un mec inconnu (pas un jeune homme : un mec adulte), l'a ramené dans notre chambre et a couché avec lui. Mon autre colocataire et moi-même étions légèrement étonnées de trouver un homme nu en train de dormir dans notre chambre. On s'empruntait souvent des trucs et Foldingue me laissait toujours emprunter ce sac noir : j'ai découvert qu'elle gardait un gros sac de cocaïne dans une poche dissimulée… Je me baladais donc dans New York avec de la coke sans le savoir ! J'ai continué de la côtoyer malgré son côté foldingue. Elle ne nous avait rien fait de mal, sauf si on compte le risque de se faire arrêter pour possession de cocaïne. Et je suis quasi certaine qu'elle a volé mon Percocet quand je me suis fait arracher les dents de sagesse. Mais c'était notre adorable coloc’ fofolle ».

La fan inconditionnelle de 50 Cent

« La première année, j'avais deux colocataires qui partageaient un lit superposé. Je m'entendais super bien avec la fille qui avait le lit du bas mais celle du lit du haut était ridicule. Elle écoutait In Da Club de 50 Cent TOUT LE TEMPS, de jour comme de nuit, à FOND. J'arrivais encore à entendre sa musique débile quand j'étais dans le salon, la porte fermée et le volume de la télé monté à fond. Même son réveil sonnait sur cette chanson. Elle refusait de mettre un casque la nuit, même quand on lui demandait d'éteindre la musique ou de baisser le son. Un jour, la fille du lit du bas s'est levée, a brutalement posé un casque sur son bureau en criant : Tiens, utilise ça ! Du coup, la fille a branché le casque et a mis le son à fond en laissant le casque sur le bureau comme si c'était un système de hauts parleurs. Encore aujourd'hui, je dois quitter la chambre dès que j'entends cette chanson ».

Nudité & peur

« Ma coloc’ de première année avait quelques habitudes étranges comme de garder des saletés sous son lit ou ne pas respecter l'espace personnel des autres. Mais sa pire habitude consistait à s'observer longuement toute nue dans le grand miroir de la chambre. Et je ne parle pas de tomber accidentellement sur elle en train de faire ça alors qu'elle pensait être seule. Non, je me réveillais en plein milieu de la nuit et je l'entendais se parler à elle-même/chanter. Je la voyais ainsi debout à un mètre de moi, complètement nue, en train de s'observer dans le miroir. Elle faisait ça pendant des HEURES. Elle le faisait plusieurs soirs par semaine, tout au long de notre année de cohabitation ».

Verrouillage et chauffage

« Je vivais dans une petite chambre avec une coloc’ pendant ma première année d'université. La chambre était tellement petite qu'on utilisait des lits superposés. J'avais celui du dessus (je pensais qu'on échangerait en milieu d'année, mais non…) et elle mettait le chauffage à fond TOUS les soirs. Je lui ai demandé de le baisser plusieurs fois, sans succès. Je me réveillais parfois essoufflée dans la nuit à cause de la chaleur. Elle attendait aussi parfois que je quitte la chambre pour prendre une douche avant de verrouiller la porte, sachant que je n'avais pas ma clé. Elle m'a même crié dessus. En plus, elle invitait des garçons dans la chambre pendant des heures et ne me laissait plus entrer. La voir porter les shorts de basket de ses conquêtes dans la résidence était particulièrement embarrassant. Elle s'est aussi rapprochée de mon ex et avait parfois les mains baladeuses devant tout le monde, même si elle affirmait qu'il ne se passait rien de sérieux. J'ai fini par décider de dormir sur un matelas gonflable dans la chambre d'un [ami] en milieu d'année ».

Le laissé-pour-compte de Princeton

« Coloc : Je suis uniquement là parce que je n'ai pas été accepté à Princeton.

Moi : L'université de Virginie était mon premier choix, donc….ouais

Raquel Laneri