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Les femmes qui prient pourraient avoir envie de prononcer un « amen » supplémentaire lors de leur prochaine prière. Selon une étude publiée cette semaine dans JAMA Internal Medicine, les femmes qui vont régulièrement à la messe (plus d’une fois par semaine) auraient 30 % moins de chances de mourir prématurément. Celles qui vont à la messe encore plus régulièrement auraient un risque « considérablement moins élevé » de mourir suite à un problème cardiovasculaire (27 %) ou d’un cancer (21 %).

Une nouvelle étude soutient que les femmes allant à l’église ont tendance à vivre plus longtemps. (Photo : Stocksy)

Les chercheurs ont étudié les réponses de 74 534 femmes sur une période de 16 ans (de 1992 à 2012), en les questionnant sur leur mode de vie et sur leur santé tous les deux ans, tout en prenant en compte certains facteurs, tels que la consommation d’alcool ou le poids.

Par conséquent, les chercheurs ont remarqué que les femmes qui se rendent à l’église au moins une fois par semaine vivent en moyenne cinq mois de plus que les personnes moins ferventes.

Tyler VanderWeele, professeur d’épidémiologie à l’Harvard Chan School et directeur de l’étude a expliqué à Yahoo Beauty : « Le fait d’aller à la messe apporte un soutien social, ce qui est bon pour la santé. Assister à un office religieux aurait également d’autres bénéfices. Par exemple, cela encourage des normes sociales et comportementales qui réduisent la tendance à fumer, et diffuse probablement un message d’espoir augmentant l’optimisme et réduisant le risque de dépression. »

Il ajoute que le sentiment de sens et de but dans la vie, associé au « développement d’une autodiscipline encouragée par la pratique religieuse » pourrait aussi avoir un rôle à jouer dans la longévité.

Même si cette étude s’est particulièrement intéressée aux femmes blanches chrétiennes, VanderWeele fait remarquer que d’autres recherches menées précédemment sur des individus de confessions différentes aboutissaient à une conclusion similaire.

Il affirme : « Des études précédentes ont aussi mis en évidence un lien entre la participation à la messe et un taux de mortalité plus faible chez les hommes. Mais à ce jour, les études semblent suggérer que ce lien, bien qu’il existe, ne soit pas aussi fort chez les hommes que chez les femmes. Des études ont été menées en Israël sur une population majoritairement juive, ainsi qu’à Taïwan, où le Bouddhisme et les religions populaires sont prédominantes. Et ces études ont toutes établi un lien entre la participation à la messe et un risque de mortalité plus faible. »

Qu’en est-il de ceux qui mènent une vie spirituelle sans toutefois se rendre dans un lieu de culte ? D’un point de vue professionnel, VanderWeele pense qu’une espérance de vie plus longue est plus liée au groupe en lui-même que la foi en Dieu.

Il soutient : « Le lien entre la participation religieuse et la mortalité est probablement plus une question de pratique religieuse (et en particulier de pratique en communauté, comme lors de la messe) que de spiritualité. Il y a quelque chose dans la pratique religieuse en communauté qui semble être bonne pour la santé. »

Pour appuyer ses propos, VanderWeele déclare que d’autres études ont montré que les pratiques spirituelles menées en privé n’ont pas un impact aussi considérable sur le bien-être. Il concède : « Ces choses-là peuvent bien entendu avoir une importance et un sens dans un contexte de vie spirituelle ou religieuse, mais cela ne semble pas avoir autant d’influence sur la santé. » Priez.

Amy Capetta