Changement d’heure : pourquoi les femmes atteintes de SOPK seraient plus impactées ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie hormonale due à une production anormalement excessive de testostérone. Elle touche 10% des femmes et est la première cause d’infertilité féminine selon l’Inserm. Le SOPK peut entraîner des troubles de la fertilité, de la pilosité, ainsi que des complications métaboliques. Mais il peut également être associé à de l'anxiété, de la fatigue ou encore des troubles du sommeil.
La période de changement d’heure peut perturber temporairement notre rythme circadien, c’est-à-dire notre horloge biologique interne et potentiellement troubler notre sommeil. Mais les effets du changement d’heure pourraient davantage impacter les femmes souffrant de SOPK, car le dérèglement des habitudes quotidiennes aggraverait les déséquilibres hormonaux et métaboliques déjà présents avec la maladie.
En effet, le changement d’heure a un impact sur notre rythme circadien qui est entre autres responsable de la libération de plusieurs hormones dans notre organisme, dont le cortisol, la mélatonine ou encore l’hormone de croissance. La perturbation de la sécrétion de ces hormones aurait davantage d’impact chez les femmes atteintes de SOPK, ayant déjà des troubles hormonaux. "Des études ont montré que les perturbations du rythme circadien peuvent affecter les niveaux d'hormones et entraîner des déséquilibres métaboliques souvent associés au SOPK", explique Jodie Relf, diététicienne spécialisée dans le SOPK interrogée par le média britannique Stylist. Selon (...)