Charge mentale : êtes-vous atteinte du syndrome de Cendrillon ?

Adobe Stock
Adobe Stock

Tout le monde connaît l'histoire de Cendrillon. Ce conte traditionnel, rendu célèbre par Charles Perrault puis par les frères Grimm, dans lequel une jeune fille, orpheline d'une mère gentille et douce, se retrouve quasi-esclave de sa marâtre et de ses filles. Cette jeune fille est surnommée Cendrillon car elle passe toute la journée à entretenir le foyer et est donc maculée de cendres. Malgré les brimades et les moqueries de sa nouvelle famille (le père, absent, n'intervient jamais pour protéger sa fille), Cendrillon se garde de pensées méchantes envers elle et continue de mettre tout son coeur à l'ouvrage.

Vous commencez à voir ce qu'est le complexe de Cendrillon ? La version moderne de Cendrillon pourrait s'appeler Sylvie ou Nathalie, qui se démène au travail en journée et enchaîne en rentrant à la maison : lessives, cuisine, ménage, devoirs des enfants et autre corvée en attendant qu'un élément extérieur vienne la libérer ou au moins la gratifier et la valoriser... Dans le conte, c'est un prince charmant, dans la vraie vie, un patron ? Un mari ou compagnon ? Ça y est, le schéma d'interdépendance est en place.

Dévouement et sacrifices au quotidien

Dans ce syndrome, il n'y a qu'un seul gagnant. Nathalie donne tout au travail en s'abîmant avec des symptômes à répétition, et ne reçoit jamais aucune valorisation de son patron qui se permet, en plus, des réflexions auxquelles elle ne répond jamais.

Quant à Sylvie, c'est à la maison qu'elle a...

Lire la suite


À lire aussi

Pourquoi le télétravail alourdit la charge mentale des femmes pendant le confinement
"Je suis la charge", le court qui se moque de l'inégalité du partage des tâches
Au fait, c'est quoi la charge mentale maternelle ?